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Le cimetière de Igualada près de Barcelone construits par Enric Miralles et Carme Pinos entre 1985 et 1995. Cimetière dérivé du mot grec « koimêtêrion », dortoir.

Dans le sud de l’Europe deux tradition coexistent, soit on met en terre le cercueil et on le recouvre d’une plaque de marbre ou de pierre, soit imitant les catacombes des premiers chrétiens on place le cercueil dans une niche.

Igualada a quarante mille habitants au coeur de l’agglomération la ville dispose d’un cimetière ou les alignements de niche sont de plus en plus dense et de plus en plus élevés.

Au début des années 80 le cimetière est plein, en 1985 la municipalité décide de construire un nouvel équipement sur le seul terrain encore disponibles loin du centre derrière le futur polygone industrielle de 2000 hectares qui est encore en friche il reste un terrain ingrat de quatre hectares, enserrée dans la boucle d’une riviere surmontée de falaise.

Le programme est plus complexe qu’il n’y paraît le cimetière doit être un lieu de promenade, un parc, il y aura 1600 niches, une quarantaine de tombes et des caveaux, une fosse commune, une chapelle et une morgue.

Les gagnants du concours sont Enric Miralles et Carme Pinos un couple d’architectes catalans, ils ont 30 ans ils admires Gaudi, Le Corbusier et le Land Art de Richard Long, à la même époque, ils remportes plusieurs concours en Catalogne les couvertures d’une avenue du quartier olympique de Barcelone, le centre social de Hostalet, une école à Morelia.

Par sa présentation le plan qu’ils soumettent ne ressemble à aucun autre contrairement aux usages, les courbes du terrain, la futur végétation, les plans du bâti sont dessinés d’un trait de même épaisseur, difficile à lire ils annonces la vraie nature du projet « nous pensons que notre corps organique doit retourner à la terre ils voulaient nous obligé à mettre le corps dans une boîte et nous pensions que le corps doit retourner à la nature, tu es poussière, tu sera poussière, au lieu d’enterrer les corps nous avons eu l’idée d’enterrer les niches ces boîtes de béton nous avons enterré le cimetière.

Le cimetière est une entaille creusé dans le sol, sur les bords de la tranchée les alignements de niches sont empilés sur cinq niveaux, à leur sommet une visière dessine des volutes et des angles aigus retenant la terre et la végétation ces ligne de béton marque la frontière entre la nature et le bâti.

Les architectes ont créé une incision de 150 mètres de long profonde de 5 mètres et qui se termine par une place séculaire, les niches sont alignée des deux côtés.

Celui qui marche entre les façades de béton ne perçoit rien du paysage, l’allée est plantés d’arbres, dans celles la cime dépassent.

L’entrée de l’allée est marqué par trois hautes croix de métal rouillé montées sur roulettes, une porte symbolique un enchevêtrement de tubulures qui devait s’ouvrir et se refermer pour interdire l’entrée des voitures elles n’ont jamais fonctionné.

L’allée descente en pente douce entre les deux alignements de niche en vis-à-vis d’où les façades obliques penche d’un côté vers l’allée et de l’autre s’incline vers l’arrière, les deux façades ont le même angle elles sont inclinées et parallèles.

facades Cimetière dIgualada

Des volumes recouvert de terre et qui, à l’arrière, retiennent le sol à mi-chemin de l’allée un événement juxtaposant dans le même alignement les deux inclinaison inverses les architectes ouvrent l’espace la lumière y pénètre plus facilement, posé sur des socles en retrait qui rattrape le dénivelé de la pente, les alignements de niche semble flotter à l’horizontale, en bas de la pente l’allée débouche sur un cirque entourée sur deux niveaux par des gabions des accumulations de pierres dans du fer de béton.

Dans les parois, les architectes ont ouvert une dizaine de caveaux de famille des caves bétonné qui peuvent accueillir plusieurs cercueils et dans les portes sont constitués de panneaux de métal rouillé, posé sur le sol des plaques de béton attende les couvercles d’une vingtaine de tombes toutes vides, ici depuis l’ouverture du cimetière personne n’a voulu se faire enterrer c’est la fin de la promenade un cul-de-sac

Les architectes avaient gagné le concours avec un jeu de mots en nommant leurs projets « zementiri », zementiri avec un Z ils avaient dessiné un cimetière ou trois allees se succèdaient pour former un z, une promenade qui devait rejoindre le sentier au bord de la rivière, les contraintes du budget les ont obliger à couper deux segments du Z, conséquence directe là où le deuxième segment du Z aurait dû bifurquer, l’alignement de niche s’interrompt brutalement, et ce continue par un talus hébreu et pour compenser la diminution du nombre de niches initialement prévu ils ont construit un niveau au-dessus, un troisième alignement de niche.

De la période du chantier il subsiste des photomontages réalisés par Enric Mirallès avide de nouvelles expériences il recompose les photos du cimetière encore inoccupés, une structure de béton mise à nu, les 790 niches ont toutes les mêmes dimensions 70 centimètres de haut 80 centimètres de large, 3 mètres de profondeur, le strict minimum pour un cercueil toutes sont construits de la même façon à partir de plaques de béton préfabriqué, une dernière plaque scellé verticalement clôt la niche.

Les niches se décline par groupe de 30 elles sont conçues pour favoriser la décomposition des corps et dans le respect de strictes conditions sanitaires sur l’avant un scellement hermétique interdit de l’ouvrir pendant 2 ans, au fond de chaque niche légèrement incliné vers l’arrière un trou permet l’évacuation des fluides, une mince ouverture fait circuler l’air.

Impossible de deviner derrière la façade oblique l’empilement de niches de béton et leurs retraits successifs qui aurait créé un effet d’escalier, si le volume de chaque niche est simple un parallélépipède le volume dessiné en façade et qui accueille la plaque funéraire concentre tous les efforts des architectes, ils cherchent à varier les effets de lumière pour rompre la monotonie de l’ensemble, les quatre plateaux ne sont pas cimenté elle semble juxtaposés dans une disposition éphémère une fragilité devant le temps qui passe le contraire de l’éternité.

Delphine Léonard

Étudiante - Ecole Nationale d'Architecture et de Paysage de Bordeaux

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